Tombe ou plutôt "Talisman", sceau divin
- Jade Rosenbaum
- 20 juin
- 4 min de lecture

Il est intéressant d'observer comment, dans les anciennes civilisations, les rites funéraires avaient le sens du sacré.
Lorsqu'on explore les tombes d'antan, que ce soit celles des Vikings, des Celtes, des Égyptiens et j'en passe, on constate que la famille dite royale, et notamment l'être gouvernant, avait à sa mort une tombe à la hauteur de sa fonction, remplie et parsemée de tout un tas d'artéfacts pour mettre en lumière son aura particulier.
Si l'on reste sur une compréhension de surface, on pourrait croire à une coutume égotique, voire mégalomane, afin de marquer l'histoire, montrer sa puissance ou encore faire preuve d'importance pour entrer dans l'autre monde.
Certains historiens résument la présence de toute cette opulence, que ce soit dans la démesure du lieu ou dans l'abondance de trésors et d'offrandes, comme une simple nécessité pour le mort de montrer et d'apporter avec lui tout ce à quoi il s'identifiait, comme s'il aurait eu besoin des mêmes objets après la mort.
Souvent, cela résume naïvement ces civilisations comme très matérialistes dans leur rapport à la mort, comme si mourir, pour eux, signifiait s'accrocher et partir dans l'au-delà avec la même matière dans laquelle et avec laquelle ils avaient vécu.

Toute tombe d'un grand gouvernant, que ce soit un Pharaon, un empereur, un tsar, un chef, un roi en ces temps anciens, ou même d'autres personnes illustres ayant participé à l'ascension de la civilisation, n'avait pas simplement pour fonction de permettre de passer tranquillement dans l'au-delà avec toutes ses richesses.
Non, les grands êtres de ces civilisations avaient une vocation spécifique :n'était pas gouvernant qui voulait, cela impliquait de grandes responsabilités, notamment la mise au service total de leur être pour servir la grande intelligence divine ici sur Terre.
L'être gouvernant était un initié spirituel qui avait pour mission de catalyser les forces supérieures de l'Esprit afin de les insuffler dans le plan terrestre, autant sur le plan de la matière, du lieu géographique, de la cité où il régnait, que sur les particules de matière du corps physique de chaque être formant son peuple.
L'être au sommet de la civilisation était tel un cœur qui recevait et impulsait le "sang royal", soit les enseignements des lois universelles à l'ensemble des organes du grand corps constitué par le peuple, ainsi s'écoulait la manne céleste dans chaque strate de la hiérarchie de la civilisation sous son règne.

Cette transmission du souverain se faisait par sa pleine servitude et son état de pleine présence, sous forme d'onde électromagnétique ; son rôle demandait une grande puissance de cœur, de nettoyage, d'abandon quotidien à la volonté supérieure.
Tous les bijoux qu'il portait, les ornements en pierres précieuses, l'or, les parfums, tout ce luxe que l'on imagine aujourd'hui avait une fonction essentielle pour dynamiser et amplifier son rayonnement d'action sur tout le royaume. À cette époque, le luxe était au service de LUX, la lumière, afin de la diffuser pleinement.
Lorsque ces grands êtres mouraient, ils avaient au préalable pour mission d'avoir su transmuter leur corps "carbone", qui leur avait été donné pour venir s'incarner, en corps cristallin. Pendant tout leur règne, ils étaient initiés à cette transmutation, au grand retour en leur essence.
D'où tous ces rites de soin du corps, qui n’étaient pas qu’à vocation esthétique pour être le plus beau, mais pour travailler sur leur corps de chair, sur leur matière.
À leur mort, leur corps était ainsi placé dans des tombes spéciales nécessitant des structures grandioses, parfois dites démesurées, mais cela n'est pas un acte égotique.
Car, en ce temps, les souverains devaient faire don de leur corps, comme un sacrifice, pour que ce corps devenu cristallin devienne comme un talisman, placé en un endroit géographique clé, un point particulier sur notre sphère, afin d'agir comme un sceau divin.

Oui, les tombes des souverains, de leur famille, avec tous leurs trésors, leurs richesses, sont en fait des "talismans" puissants, mis en terre pour catalyser un rayonnement singulier et émettre sur notre sphère ces rayons issus des m-Ondes supérieures.
La présence d'un grand nombre de bijoux, de pierres précieuses, d'ustensiles, est là comme un amplificateur de l'énergie reçue.
Tout cela a pour démarche d'imprégner notre terre matière et terre intérieure d'un rayonnement qui porte la mémoire des temps anciens, de nos origines, et aussi qui permet d'entrer en résonance, en présence de l'Esprit supérieur.
Ce que l'on perçoit comme un luxe ostentatoire aujourd'hui était en fait une façon matérielle de faire réfléchir LUX, la lumière, sous forme électromagnétique ici dans la matière.
Avec le temps, la matière a été opacifiée, densifiée, au point de ne plus y percevoir la présence de la lumière.
Il y a eu un détournement de l'or, des pierres précieuses, pour en faire seulement des apparats de surface destinés à flatter les apparences.
Aujourd'hui, l'appel n'est plus de chercher à briller par le luxe extérieur, mais de retrouver cette richesse, ces pierres, ces bijoux dans notre tombeau, dans notre profondeur intérieure.
Aujourd'hui, on est appelé à retrouver la dimension sacrée de ces artéfacts dans la subtilité de nos corps éthériques.
C'est dans cette dimension que se fait actuellement le travail pour faire descendre dans notre corps de chair cet état de conscience.
Jade Rosenbaum 🌹






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