Le temple intérieur
- Jade Rosenbaum
- 5 nov.
- 1 min de lecture

Lorsqu'on évoque le Royaume, le Palais, le temple intérieur, il ne s'agit pas d'un repli sur soi, d'une coupure avec le monde extérieur.
Bien au contraire, ce mouvement conduit à la levée du voile, dissipant l'illusion de séparation entre les plans.
Initialement, le palais et le temple n'étaient pas des lieux fermés, protégés par la notion de clôture et de séparation face au reste du monde.
Il s'agissait plutôt de lieux d'interconnexion avec l'ensemble du royaume et du vivant se situant en dehors.
L'invitation à revenir dans ces espaces intérieurs n'est donc pas une invitation à se dérober ou à se soustraire au monde, mais à s'y relier davantage.
Auparavant, les palais et les temples se situaient souvent au centre des royaumes.
Leur vocation était de catalyser la manne divine afin de l'irriguer et de la propager au sein de l'ensemble des structures et des habitants.
Ces espaces n'étaient donc pas des "châteaux forts" destinés à l'isolement, mais des lieux centraux, unifiant et nourrissant l'ensemble du vivant.
Aller en dedans, dans notre palais, dans notre temple intérieur, nous conduit à l'union et à l'interconnexion.
Plus nous touchons le trésor au centre de notre être, plus nous nous rapprochons naturellement de ce trésor en chacun de nos frères et sœurs, et de tout ce qui nous entoure.
Aller au cœur de soi, c'est plonger dans le cœur de tout ce qui EST, manifesté ou non manifesté.
Jade Rosenbaum






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