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Santé mentale : Tu nais pas, Tu n'es pas ton trouble.

  • Photo du rédacteur: Jade Rosenbaum
    Jade Rosenbaum
  • 7 mars
  • 4 min de lecture



Il y a un piège insidieux qui est en train de se refermer sur beaucoup de personnes actuellement, et ce sous couvert de prendre soin de sa santé, de sa santé mentale.

En France notamment, le nombre de personnes, mais surtout de jeunes et d'enfants souffrant de troubles psychiques est en augmentation alarmante.

Le gouvernement propose alors de faire de "la santé mentale" un sujet de priorité pour cette année, mais dans cette annonce, je vois déjà dans l'invisible se refermer ce fameux piège.

Ceux qui dirigent cette société malade vont à présent camisoler les citoyens dans des identités pathologiques, devenant la définition de leur être.


Notre passage sur Terre, qu'on le veuille ou non, est une initiation d'amour à la présence éternelle de l'être, un chemin de désidentification pour apprivoiser la mort comme révélatrice de la vie avec un grand "V". Naître dans un corps nous offre les paramètres avec lesquels nous allons expérimenter, tels que la personnalité, l'identité.

Ce sont des outils formidables pour être au monde et se mettre au service de l'harmonie dans le grand orchestre divin.

Ces paramètres sont tels l'instrument que l'on a choisi, correspondant à la loi des affinités, mais tous, bien que différents en apparence, nous sommes là pour révéler les 7 notes de la conscience et les unifier dans la note originelle, la source de l'être.


Nous sommes tous en chemin de désidentification, de petite mort à chaque étape de notre vie.

Pourtant, comme on le voit sur les réseaux sociaux, la mise en lumière des troubles psychiques conduit les personnes touchées à la suridentification par leur pathologie.

Ce qui trouble l'être d'un point de vue mental et émotionnel devient les traits de sa personnalité et se sclérose en son identité, sa façon de se définir dans le monde.

La pathologie n'est plus ce que l'on "a", mais devient ce que l'on "est". Et cette façon d'être au monde les enferme sans s'en rendre compte dans le monde de la surface, en superficie d'eux-mêmes.


Ces définitions dans lesquelles ils s'enferment deviennent des prisons dans lesquelles ils gravitent loin de leur centre, une projection incessante de leur être dans des formes pensées ou émotionnelles. Ils deviennent otages des détournements labyrinthiques de leur psyché.


Notre société si évoluée est une société de malades. Je souligne ce diagnostic, car faites venir un être qui a préservé son essence, sa nature, et il vous dira que la France, par exemple, est un asile à ciel ouvert où chacun est atteint d'une pathologie aiguë qui le fait prisonnier de son mental.

Dans notre société du monde à l'envers, la plupart des gens sont déjà considérés comme des "malades mentaux" par ceux qui ont su préserver leur lien avec l'écosystème d'amour dont nous sommes les enfants.

Oui, "les malades mentaux", inconscients que nous sommes, s'étonnent de cette hausse alarmante des maladies psychiques chez les jeunes.

Et le pire, ce sont les experts qui vont vous chercher tout un tas de causes déconnectées du vrai problème.

Oui, notre société a rejeté "Dieu", et ici je parle de "Dieu" en tant qu'intelligence d'amour animant toute chose et non du Dieu punitif et extérieur prôné dans la religion par exemple. Dieu a été rejeté, détourné ; cette présence divine en l'être a été reniée en chacun pour le privilège de la raison rationnelle.

Et dans ce contexte, on s'étonne que les jeunes n'ont plus repères, plus de sens, ne savent plus qui ils sont.




Les parents et les adultes accompagnants s'interrogent, mais c'est à la société entière d'ouvrir les yeux sur elle-même. Ces jeunes troublés par leur mental et leurs émotions sont ces nouvelles générations venues au monde avec une ouverture de conscience plus sensible, plus perméable à la Vie qui s'exprime par des champs subtils.

Ces jeunes sont des hypersensibles aux antennes bien affûtées pour entrer en résonance avec la réalité de la vie, mais le monde dans lequel ils s'incarnent les pousse à se perdre dans des contre-courants qui les font renier leur part divine.

Ils sont des miroirs, des reflets criants d'une société qui ne veut pas voir l'involution qu'elle nourrit au quotidien. C'est parce que le monde a dévié de son centre, à la surface identifié aux chimères du mental et des émotions, que ces jeunes s'expriment dans des comportements encore plus décentrés, encore plus extrêmes.

C'est en retrouvant notre centre que ces jeunes pourront s'harmoniser au mouvement qui les invite naturellement à leur retournement et retrouvailles intérieures avec leur être.


Et non pas en les enfermant dans leurs troubles comme l'identité dans laquelle ils doivent à présent se définir.

Oui, cela est des plus aidants de comprendre un système de défense, de mécanismes utilisés par une personne troublée par son psychisme et son émotionnel.

Mais ce système est justement ce qui l'éloigne de qui elle est.

Le système est à observer comme ce qu'elle n'est pas, et donc de l'aider à retrouver la paix de ce qu'elle est réellement par la présence à elle-même.

Nous ne sommes ni nos pensées, ni nos émotions, ni nos traumatismes ; tout cela est justement ce que nous sommes invités à éclairer parce que nous sommes réellement, soit la présence silencieuse, cette lumière indéfinissable qui se dévoile au cœur de nous-mêmes.

Jade Rosenbaum

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