S'élever en Dieu: le syndrome du bon élève
- Jade Rosenbaum
- 5 oct.
- 2 min de lecture

S'élever en Dieu en s'inspirant des maîtres de sagesse : parfois, cela peut être mal compris, et cette interprétation déformée par notre personnage peut nous conduire dans l'écueil du bon élève spirituel.
Nous induisant dans une quête de perfectionnisme mortifère, devenant source de comparaison et de culpabilité pour une part de nous qui ne se croit pas "à la hauteur".
Je vous rassure, cela n'est qu'une illusion, car l'on a et l'on est déjà animé, constitué au cœur de notre être d'un noyau gardien de la perfection divine.
Celui-ci ne demande qu'à être couvé, arrosé par notre conscience, notre présence, ainsi que par les qualités divines que l'on insuffle auprès de nos ombres.
Lorsque l'on communie avec des êtres dits supérieurs, ce ne sont pas des entités extérieures auxquelles on se compare de façon duelle, mais des présences que l'on cultive en nous-mêmes.
"Ces êtres sont des reflets de la réalisation que je porte en moi. Plus la paix se fait en moi, plus je deviens cette eau cristalline dans laquelle ces êtres se reflètent en dedans."
Voici une image parlante pour traduire l'élévation en Dieu : imaginez-vous vous lever le matin, sortir dehors pour contempler le soleil, miroir de cette grandeur divine.
Face au soleil qui vous inspire, vous n'allez pas vous comparer en cherchant à vous élever physiquement jusqu'à lui, comme Icare aurait pu le faire. Car ainsi, on ne ferait que s'éloigner, se consumer.
Non, ici, l'on va s'étirer vers le soleil, oui, imaginez-vous vous étirer vers le soleil, tout simplement.
C'est aussi simple de s'élever en Dieu, ainsi que de s'élever en ces passerelles divines, que sont ces grands êtres qui nous inspirent.
On s'étire en leur présence, ou plutôt, on étire leur présence en nous.
Et lorsqu'on s'étire de façon verticale, cela ouvre naturellement les portails que l'on porte, notamment au niveau du cœur, du plexus solaire.
L'ouverture de ces espaces conduit naturellement au déploiement de la perfection divine déjà logée en dedans.
S'étirer vers/en dieu revient à faire circuler sa ou plutôt "LA" présence.
Jade Rosenbaum






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