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Révélation du maître agissant sur la matière

  • Photo du rédacteur: Jade Rosenbaum
    Jade Rosenbaum
  • 5 mai
  • 4 min de lecture

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On connaît tous cette représentation imagée de l'Égypte antique, qui raconte la construction des pyramides par une quantité d'hommes déplaçant des blocs de pierre avec des cordes et autres matériels assez désuets pour l'envergure réelle de la construction.

Cette image est pourtant bien loin de la réalité des techniques employées en ces temps pour bâtir de pareils édifices, mais elle nous transmet quand même une information importante sur l'état de la conscience dominante actuelle.

On retrouve l'écho de cette information dans l'Ancien Testament lorsque Moïse est appelé à libérer les Israélites devenus esclaves de Pharaon, qui les contraignaient à travailler dur pour bâtir villes et monuments dans des conditions d'oppression.

Pourquoi cette image est-elle restée dans le temps ? et pourquoi est-elle devenue la norme, lorsqu'on pense par exemple à l'Égypte ?


Notre humanité est le germe nouveau qui, en mémoire, a la chute de la civilisation qui l'a précédée.

Cette mémoire des derniers jours est celle de l'emprisonnement dans la matière.

Au temps d'avant, les grands civilisateurs sont venus enseigner la maîtrise de celle-ci, pour devenir maîtres agissants sur la matière.

Et pour cela, il fallait se soumettre complètement aux lois universelles, à l'intelligence supérieure, au grand courant de l'harmonie divine.

Cela paraît contradictoire en notre temps où le libre arbitre est roi et où le mot "soumission" a été perverti.

Pourtant, la première initiation est la soumission ; celui qui appelle à la maîtrise doit se soumettre au grand Principe de l'Unité.


Je vous donne une image : celui qui veut devenir maître de la mort ne doit pas chercher à la combattre, à la dominer comme c'est le cas aujourd'hui avec tous ces savants fou qui veulent déjouer les lois de la nature. Oh non, eux cherchent à dominer la mort, voilà comment ils en deviennent justement esclaves.

Celui qui en devient maître est celui qui s'y soumet pleinement, au point de plonger dans ce mystère, de s'y abandonner pour la laisser se révéler au cœur de son être.

C'est notamment l'initiation que vivaient les maîtres en Égypte : nombre de tombeaux étaient des lieux d'initiation pour apprivoiser la mort, et donc la renaissance pour se fondre dans l'unité du mouvement de la vie.


Il en est de même avec la matière : pour en être le maître, il faut se soumettre aux lois de l'harmonie divine, se fondre en dedans.

S'il y a eu la chute de la civilisation atlante, c'est parce que les hommes en ce temps ont voulu dominer celle-ci en détournant les lois vers la disharmonie.

Dans la nouvelle humanité qui est en cours, nous sommes là pour réparer ou plutôt réharmoniser cela.

C'est ce qui a lieu dans notre nouvelle ère civilisationnelle, qui a débuté avec une forte attache à la matière, car nous étions appelés à nous réharmoniser avec celle-ci avant de pouvoir de nouveau la maîtriser.

Nous étions appelés à nous soumettre aux lois de la Nature, puisqu'au temps des civilisations précédentes, les humains avaient tenté de soumettre les lois divines à leur propre volonté personnelle.


Ainsi, l'homme qui cherche à devenir maître en dominant toute chose, refusant de se soumettre au grand principe divin et à ses lois, ne peut gouverner qu'en étant esclave de la matière et en soumettant les autres à la même forme d'esclavage.

Ce fut le cas de Pharaon au temps de Moïse. Et c'est cette image référentielle qui alimente encore l'égrégore actif aujourd'hui.

C'est pour cela que cette image partagée au début de ce texte persiste encore aujourd'hui.


Celui qui ne peut que croire au narratif en place et à cette image de l'homme soumis au bloc de granit, utilisant des techniques primitives, est en fait face au reflet de lui-même.

C'est le miroir de là où il en est dans son rapport à la matière. Voilà comment il se place face à celle-ci : il vit en esclave face au monde matériel et au monde de la surface.

Cela parle de l'état de conscience actuel de notre monde. L'homme esclave de la matière, au point d'oublier qu'il peut en être le maître.

Il a préféré se soumettre à celle-ci en la dominant plutôt que de se soumettre au principe divin qui la gouverne, et donc de gouverner.


Celui qui perçoit au-delà est celui qui est prêt à redécouvrir que la soumission est un principe noble et essentiel pour s'harmoniser avec le grand Créateur au cœur de lui-même.


Les grands pharaons, rois, ne sont pas ceux qui cherchent à dominer, mais ceux qui se soumettent pleinement à l'intelligence divine et se mettent ainsi entièrement à son service.

Les souverains étaient des modèles de soumission à la présence divine qui les habitait, et nous habite tous. Ils étaient là pour témoigner, pour être pleinement au service de l'unité et de l'harmonie. Lorsque l'Homme redécouvrira le sens noble du mot soumission et osera s'abandonner au courant de l'harmonie alors sont histoire lui sera naturellement révéler.

Les images déformés de l'histoire de l'humanité s'effaceront d'elle même et l'Homme véritable sera maître de sa mémoire originelle.


Jade Rosenbaum 🌹

 
 
 

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