Noblesse du Patriarche et son rôle solaire; l'union du féminin et du masculin
- Jade Rosenbaum
- 26 août
- 2 min de lecture

Dans l'Histoire de l'Humanité, Homme et Femme ont cherché à prendre leur place. Cependant, le piège a été de chercher à travers la dualité plutôt que la complémentarité.
Il fut un temps où la Femme, symbole de la matrice terrestre, a été diabolisée au point de couper tout un chacun de cette connaissance des profondeurs et de la capacité innée à créer.
La puissance solaire masculine, détournée, s'est érigée sur un piédestal, privant l'humanité de sa rencontre avec son intériorité.
Cela a poussé l'Homme à chercher sa nature divine à l'extérieur de son corps de chair, dans la promesse d'un futur hors de lui et non pas au présent, au cœur de lui-même.
C'est l'engrammage du mouvement de la fuite : l'Homme est incité à fuir sa dimension intérieure pour se construire à la surface de lui-même.
Ce contre-courant a nourri le mimétisme d'un féminin qui se développe hors de lui-même, déconnecté de son essence primordiale.
Dans ce rapport mimétique, la course à l'égalité pousse les Femmes à reproduire et valider des comportements masculins déviants pour les ériger en qualité : "Après tout, les Femmes aussi y ont droit."
C'est ainsi qu'après la diabolisation du principe féminin, de la matriarche, on arrive à la réaction inverse : la diabolisation du patriarcat, du patriarche.
Au lieu d'épurer les principes ontologiques pour en revenir à l'essence, l'Homme de la surface préfère aller à l'encontre de son principe en se donnant l'impression de s'en libérer.
Mais sans s'en rendre compte, il devient le geôlier de sa propre prison, en créant un nouveau contre-courant qui le divise intérieurement une fois de plus.
La diabolisation actuelle du patriarcat cache de façon insidieuse la diabolisation du rôle du patriarche et tout ce qui découle de l'archétype du Père.
C'est pousser à rejeter l'Arche entre ciel et terre, qui porte en lui les enseignements ancestraux du Père Céleste.
Diaboliser actuellement le patriarche, c'est comme diaboliser le soleil et son rôle, vouloir le combattre et le restreindre.
Ce serait priver l'humanité de l'ensemencement de lumière pour glorifier une matrice artificielle.
De même, lorsque le féminin a été diabolisé, c'était une façon de priver l'humanité de vivre dans le présent le corps de Dieu.

La dimension du Patriarche est solaire. Dans sa noblesse, il est l'émetteur, celui qui ensemence. Par sa chaleur et sa lumière, il éclaire les graines d'amour qu'il a plantées.
Il est la lumière du jour qui fait grandir. Il est cette rassurante et sécurisante présence qui permet aux bourgeons, peu à peu, d'éclore, pour devenir la fleur déjà présente en son sein.
Pour reconnecter et faire émerger l'harmonie ontologique du féminin et du masculin , il est important de reconnaître leur dimension sacré.
Celle-ci s'exprime dans la complémentarité et non l'égalité mimétique.
L'Homme actuel a besoin de reconnecter à la noblesse du Patriarche pour s'élever et incarner la lumière du Père Céleste. Et non pas d'être réduit et enfermé dans l'animalité de ses bas instincts.
C'est toute la grâce du féminin que d'offrir cette boussole, ce tuteur d'élévation qui touche notre être intérieur et pour se manifester ensuite dans le monde extérieur.
Jade Rosenbaum 🌹






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