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Le piège de l'identification dans l'Art

  • Photo du rédacteur: Jade Rosenbaum
    Jade Rosenbaum
  • 26 août
  • 3 min de lecture
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Récemment, j'écoutais une vidéo de ‪@remycelmar‬qui parlait d'une série Netflix que j'ai également explorée en vidéo sous un autre angle.

Il expliquait que certes la série exprime et met en scène de la violence, mais qu'au-delà, on se connecte à des informations qui ouvrent sur le champ de la conscience, offrant des compréhensions enrichissantes sur le plan informationnel.


Et cela, je l'ai déjà ressenti pour tout un tas de films et d'œuvres qui, oui, sont au premier plan violentes à voir si on reste sur une approche émotionnelle, mais qui ouvrent des portails d'informations qui élèvent la conscience au-delà de la forme.

Le problème avec les œuvres d'art n'est pas tant ce qu'elles expriment, car elles sont les traductrices de l'inconscient pour le collectif, ce qui permet ainsi de conscientiser la psyché humaine, afin de transcender tout cela au cœur de soi avec le regard d'unité et d'Amour de la conscience divine.


Ce qui est réellement dangereux actuellement, c'est l'involution collective et une certaine influence de "l'Ombre" qui pousse l'humain à ne percevoir l'art, ou plutôt à voir l'art seulement par le prisme de l'émotionnel et de l'identification.

On le voit notamment au cinéma et dans la littérature.

Aujourd'hui, il faut que les gens puissent s'identifier par la représentation et l'émotionnel afin de renforcer l'attachement identitaire à l'histoire et au personnage et donc valider la petite histoire que l'on se reconte sur soi.


À l'origine, l'art, notamment le théâtre et le cinéma, a été insufflé pour que l'Humain puisse voir et identifier les rôles, les personnages qu'il nourrit en lui et qui l'éloignent de sa vraie nature, de sa Vérité. C'est notamment pour cela que le théâtre utilisait au départ des masques pour que le spectateur identifie ses propres masques forgés par les émotions, les événements de la vie et dans lesquels il a tendance à s'enfermer et surtout à se raconter une histoire qui le détourne.


D'ailleurs, les salles de théâtre ou de cinéma traduisent ce mouvement de la conscience qui exorcise les rôles qu'elles jouent en les mettant en lumière en conscience.

Lorsqu'on prend conscience d'une partie de nous et que l'on s'en détache, c'est comme si on observait devant nous un personnage qui n'est pas nous.

La distance entre la scène ou l'écran et le spectateur représente le moment de conscientisation, le fameux passage entre inconscient et conscient.


Seulement de nos jours, on prive, on ampute les spectateurs de cette mise à distance qui leur permet toute la conscientisation de ces masques qu'ils ne sont pas, puisqu'au contraire, "on" les pousse à s'identifier, se reconnaître, se sentir représentés dans leur personnalité.

Il faut que la personne puisse se sentir représentée pour valider ses masques, ses personnages, ses émotions, et cela devient un piège, une geôle qui l'enferme.


L'art ne libère plus, mais devient une prison identitaire qui devient objet de revendication et de renforcement de l'ego.

Il est important de rééduquer l'Homme à reconnecter à l'art comme portail de la conscience sous un aspect symbolique et non pas d'identification, car malheureusement de nombreux contes et mythes sont compris au premier plan de l'identification et sont donc pointés du doigt comme dégradants, misogynes, machistes, alors qu'il s'agit d'ouvrir son regard au symbolisme.


En s'ouvrant au langage du symbole, on entre dans une nouvelle perception, puisque l'on ne voit plus, mais l'on perçoit au-delà.

Tout devient un vecteur vers l'intelligence divine et tout devient un champ informationnel enrichissant.

La science des symboles nous plonge dans le regard omniscient de celui qui peut tout voir puisqu'il y perçoit le langage de l'Amour.


Jade Rosenbaum 🌹

 
 
 

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