Le chemin de la connaissance "Connaître", naître en dedans les lois universelles
- Jade Rosenbaum
- 26 févr.
- 3 min de lecture

Nous sommes nombreux à vouloir les réponses au pourquoi et au comment de notre existence. Certains vont chercher dans la science ou dans la philosophie, et d'autres dans ce que l'on nomme la science initiatique des textes sacrés. Tout cela, depuis un certain plan, est étroitement lié et ne fait qu'un. On voit l'essor des "enseignements" ésotériques partagés en librairie, en vidéo, touchant de plus en plus de monde. Il y a un grand élan à se retrouver. Pourtant, cet appel depuis les profondeurs de l'être à connaître la vérité et à se reconnaître ne peut pas se réduire à satisfaire son besoin de savoir. Car il y a un réel engagement dans le chemin de la connaissance ; "connaître", il s'agit de naître en dedans. Ce qui, une fois le voile levé de l'ignorance, nous responsabilise et nous engage à incarner les lois universelles qui s'écoulent en nous. Voilà pourquoi beaucoup restent à la surface de la "spiritualité", ne voyant en celle-ci qu'une activité à rajouter dans la liste des distractions. L'engagement dans cette voie est celui de l'application quotidienne et du choix intérieur à chaque seconde d'en être les gardiens et les conducteurs.
C'est pour cela que certains ouvrent la boîte en eux et touchent du doigt une première couche de LA vérité, mais la referment aussitôt car cela demande une transparence à entretenir et ils ne sont pas prêts. Dans ce chemin, rien ne sert de forcer ; sinon, les lois sont sues mais déformées. Dans l'initiation d'Elisabet Haich, il y a en elle un réel appel à connaître et à transmettre : "Je veux contribuer au salut de la terre !" C'est là que la voix du maître en elle lui adresse ces mots : "Contribuer à cette œuvre signifie devoir, abnégation et sacrifice. Tu dois éliminer toutes tes imperfections ! Ne jamais oublier que tu dois constamment veiller, que tu ne peux te permettre la moindre infraction aux lois éternelles.
Aucun mortel n'a le droit de jouer avec les forces divines. Tu ne dois jamais plus utiliser à des fins égoïstes les forces acquises dans ce travail. Tu dois te débarrasser de tout sentiment personnel. Fais attention ! Il est préférable de vivre sa vie comme tout le monde plutôt que d'échouer comme artisan dans cette grande œuvre !"
Ces paroles ne sont pas là pour faire peur, mais pour rappeler que connaître les lois universelles demande de prendre conscience de la responsabilité que cela comporte. On ne peut pas vouloir jouer avec les forces de la nature, comme par exemple avec tout l'engouement autour du wicca, pour nourrir sa personnalité et penser que cela sera sans conséquence pour l'âme.
Et cela s'observe dans beaucoup de pratiques détournées pour répondre aux besoins de se remplir ou plutôt à la peur de manquer du petit "moi".
Comme Elisabeth l'expérimentera, la voix du maître fait silence suite à ces mots pour qu'elle s'engage elle-même à faire éclore cette voix à nouveau.
Comme le montre la peinture de Michel-Ange sur le plafond de la chapelle Sixtine, Dieu se dévoile à lui, lui montre le "visage" de la création, "il" a son rayon d'amour, d'un doigt pointé vers lui, mais c'est à l'Homme de faire le travail, le mouvement, de réveiller les forces d'ascension de conscience vers son ciel intérieur. Et pour cela, au lieu d'attendre des signes de l'extérieur, à nous d'œuvrer au quotidien pour accueillir la présence de l'Esprit en nous.
"Je sentis aussi qu'il fallait me purifier de tout égoïsme si je voulais reconnaître la vérité avec précision, tout comme le carreau de la fenêtre devait être propre pour laisser passer la lumière du soleil avec clarté. [...] Je me mis à sonder et à analyser la source et la cause de toutes mes pensées, paroles et actions. Quelle était la force inconsciente qui travaillait en moi ? D'où provenaient mes pensées ? [...] Cette observation continue m'apporta d'innombrables trésors. Peu à peu, j'appris à connaître le monde magique de la subconscience et de la conscience." E. Haich
Comme je l'ai déjà évoqué, cette observation n'est pas celle du spectateur qui regarde le film et commente depuis son mental et son émotionnel, mais l'observation depuis le projecteur tout au fond, l'observation depuis la lumière immuable que vous êtes.
Jade Rosenbaum
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