top of page

La Mère Universelle

  • Photo du rédacteur: Jade Rosenbaum
    Jade Rosenbaum
  • 10 sept.
  • 4 min de lecture
ree

À travers les siècles, les représentations de la mère divine ont évolué, se sont métamorphosées.

Au travers des différents cultes et religions, la mère divine s'est vue représentée, ou plutôt traduite, par différents noms, différentes formes et expressions.


La France porte cette aura naturelle de la mère divine ; c'est une terre agricole, nourricière, entourée de mers qui traduisent chacune une nuance des eaux divines sur terre.

C'est une terre d'accueil, avec pour symbole, pour effigie, une Femme, Marianne, Marie-Anne, où résonnent les prénoms de Marie, mère de Jésus-Christ, et Anne, grand-mère de cette lignée. Avant la christianisation de la France, c'était une terre celte, avec un patrimoine ancestral déjà très relié à la puissance du féminin.

La France est une terre mariale, où l'aura de la Vierge Marie plane dans l'atmosphère, dans les sources, dans les mers, dans la nature de notre terre et dans notre terre intérieure.

Notre pays a vu se transformer le visage de la mère divine.


Autrefois, aux temps païens, aux temps de la pleine assimilation et célébration de la terre mère, celle-ci était souvent représentée dans toute son expression, sa floraison tournée vers l'extérieur. Souvent un corps voluptueux rappelant la puissance créatrice, la capacité à féconder, souvent nue façonnée et entourée de nature.


ree

Puis, lors de la christianisation de la France, celle-ci a été remplacée par une toute nouvelle représentation, celle de la Vierge Marie, une femme voilée, couverte, souvent les mains jointes en prière, dans une posture de recueillement.


ree

Quasiment l'ensemble des sites dédiés à la mère divine auparavant ont été remplacés par des sites dédiés à la Vierge.

Sur une compréhension horizontale, qui sépare, divise, on pourrait croire à un hold-up, à une volonté d'effacer le vrai visage de LA Mère dans sa luxuriance, dans son ouverture, dans sa nature sauvage.

Mais, depuis le plan de Dieu, tout cela est relié et exprime, en vérité, ce sont des nuances, des facettes, des rayons du même pôle Mâ, du même grand principe de la Mère Universelle.


Seulement, à chaque mise à jour des consciences, à chaque nouvelle ère, il est nécessaire de mettre à jour les représentations des grands principes pour qu'ils soient adaptés à l'enseignement, à l'élévation du courant divin en cours.

La Vierge Marie, de par ce qu'elle incarne et la façon symbolique dont s'exprime son rayon, n'est pas opposée aux anciennes représentations païennes ; c'est, en fait, la continuité.

Une nouvelle posture proposée pour intégrer pleinement les qualités divines de la Mère en soi. Auparavant nous avions le mouvement d'expiration de LA Mère et avec l'image de Marie nous avons le mouvement d'inspiration, de réception de ce grand principe.


Lors des représentations antérieures, très luxuriantes, avec le corps nu, les formes, la nature mis au premier plan, cela traduisait la nécessité, pour le niveau de conscience de l'humanité en cours, de s'harmoniser avec la matière, comme une conscience bébé, enfant, qui a une nécessité à assimiler celle-ci pour interagir et se développer au dedans de cette matrice matérielle.


ree

Seulement, l'humain, trop enlisé dans la matière, a oublié que la nature, les représentations symboliques, au travers des statues notamment, étaient des vecteurs de forme pour communier avec l'essence, et celui-ci a fini par faire des statues des idoles et par dissocier la forme, les différentes forces de la nature, du grand courant universel.

L'homme, perdu en surface, a eu besoin d'une mise à jour pour le rappeler à la source, à l'essence ; c'est ce qu'a permis l'ouverture de l'ère du Poisson avec la naissance de Jésus et, par la suite, la naissance de toute l'iconographie, les représentations artistiques reliées à son histoire, à son message.


Il est important de dissocier la religion catholique et ses différents courants, en tant que dogme, et les messages initiatiques originaux qui ont pu garder leur nature symbolique et initiatique au travers des textes sacrés, des représentations picturales associés, qui appellent à être intégrés depuis une perception analogique et depuis le prisme de l'unité.

La Vierge Marie, par sa posture intérieure, de femme couverte et voilée, appelle chacun à retrouver le courant de sa nature divine au dedans, vers l'intérieur.


Son accoutrement hermétique, traduisant le mouvement du couvent, de couver en soi, nous guide vers ce retournement intérieur pour vivre en nous ce mariage, Mari'AL, avec notre principe féminin, cette essence qui se loge au creux de notre être.

C'est comme si elle ramenait, rappelait que tout ce qui était exprimé de la mère divine auparavant, au dehors, en forme, trouve son origine non pas uniquement dans la forme, la matière extérieure, mais bien émane depuis cette source, la pureté de la source immaculée au cœur de soi.


ree

Nous sommes invités à percevoir chaque représentation de la mère divine, au travers les âges et les cultures, comme différentes postures de yoga invitant à une posture intérieure de l'être, afin d'intégrer chaque posture comme un nouveau mouvement nous amenant à la complétude et l'intégration totale du grand principe Mâ.


Les représentations opulentes vers l'extérieur sont des postures d'ouverture, d'expression, de la mise au monde.

La Vierge voilée, les mains jointes, unies, est la posture qui nous permet d'intérioriser, d'entrer en gestation de soi, de la présence christ, afin de l'enfanter ensuite dans le monde dans sa pureté. Ces multiples visages sont les différents rayons du grand principe de la mère Universelle.

Aucune n'est là pour remplacer l'autre, mais bien au contraire pour se compléter et mettre à jour les qualités divines à développer en nous, dans notre temple sacré.


Jade Rosenbaum

 
 
 

Commentaires


  • Youtube
  • alt.text.label.Instagram
vecteezy_fresh-pink-rose-isolated-on-transparent-background_47833201.png

© 2022 par
Jade Rosenbaum.
Créé avec Wix.com

bottom of page