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La grande Unité divine

  • Photo du rédacteur: Jade Rosenbaum
    Jade Rosenbaum
  • 26 août
  • 3 min de lecture
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"Il fut un temps où l'Humain avait une conscience d'unité et d'interconnexion entre lui et son environnement.

Il vivait cette vérité, conscient d'être un rayon émanant d'un grand centre solaire, d'un cœur vibrant; source de l'Éternel.

Cela se vivait sans le nommer, telle était la Présence de et en l'être…


Pour développer son expérience sur le plan terrestre et matériel, l'Humain conscient puisait à la source, au centre de lui-même…

Et en communion avec elle, il devenait ce canal d'expression, d'émanation à son tour dans la matière.

Il était garant du Grand Principe Créateur et pouvait ainsi exprimer de grands principes archétypaux que l'on pourrait nommer des divinités.

C'est ainsi que l'on parle de polythéisme. Cette vision est mal comprise, puisqu'on lui oppose le monothéisme, comme si cela était antinomique.


Souvent, lorsqu'on parle de polythéisme, on explique qu'il s'agit de l'existence de plusieurs dieux, mais pas d'un Dieu à l'origine de tout, comme dans le monothéisme.

C'est là que le mental, prisonnier de la forme, se trouve dans l'incapacité de comprendre que polythéisme et monothéisme sont à la même enseigne : il y a bien en commun une source primordiale, origine de toute chose.


D'un point de vue historique, on explique que le polythéisme précède le monothéisme.

Dans les courants de spiritualité plus anciens, en ces temps, ce que l'on nomme "Dieu, intelligence universelle, source et expression de vie" n'avait pas besoin d'être nommé ni défini, puisque l'humanité vivait en cette conscience.

Dieu est conscience au-delà de toute forme et de toute définition, puisque nous sommes en lui et il est en nous.


Voilà pourquoi, en ces temps, on exprimait et symbolisait de multiples divinités ; on définissait des émanations de la source pour exprimer des principes universels, comme le principe féminin et le principe masculin.

C'est ainsi que l'on retrouvait des panthéons de divinités, comme on retrouve dans le monothéisme Marie, Jésus, etc. Il s'agit à la fois de maîtres enseignants venus exprimer et incarner une facette du grand principe divin, ainsi que des archétypes là comme des vecteurs pour rediriger l'Humain vers sa vérité ontologique.


Si, par la suite, dans l'Histoire, il y a eu plusieurs temps de rappel à ce que l'on nomme le monothéisme, c'est que l'Humain s'est perdu dans le plan matériel.


Dans les courants polythéistes, ils se sont peu à peu détournés de leur présence au grand soleil central qui les unifiait ; ils sont devenus opaques au lien qui les unifiait, au point de ne plus voir que par les cinq sens extérieurs, et de vivre dissociés, divisés.


Dans cette conscience détournée, ils sont devenus prisonniers de la forme et ont glorifié les divinités comme Dieu suprême. Ils sont devenus prisonniers d'une vision morcelée, fracturée de l'unité divine, glorifiant ainsi la séparation à l'extérieur et en eux-mêmes.

C'est pour cette raison que de nouveaux enseignants sont venus incarner et rappeler à l'Humain son origine d'unité et de fraternité.


Ces enseignants sont venus élever le regard de l'Homme, prisonnier du labyrinthe horizontal aux multiples chemins de détournement, pour lui rappeler la voie.

C'est ainsi que Jésus, notamment, est venu sortir les êtres d'un "paganisme" déviant qui était devenu le royaume des forces de l'astral.

Il est venu ramener les êtres dans le courant, leur courant divin, en élevant les yeux vers le Principe du ciel, Père, dont le soleil en est l'expression.


C'est le rappel à l'unité et à l'épuration des principes archétypaux qui se sont trop développés et fragmentés par les plans émotionnels et mentaux de l'Homme.

En rappelant à la trinité, on épure pour revenir à l'essentiel afin de retrouver la transparence de l'être et exprimer le Christ en nous-mêmes.

Jesus est venu porter un enseignement d'alchimie de l'être pour revenir à l'unité fondamentale à travers le nom de Dieu.


Dieu a été nommé pour que l'être qui l'a oublié en présence y replonge par le son. Tel le "Om" chez les hindous, prononcer "Dieu" est un chant qui ouvre la voie en soi.

Ce mot est un don intime à chanter en soi."


Jade Rosenbaum 🌹

 
 
 

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