top of page

Kâmasûtra: la vraie nature de l'enseignement

  • Photo du rédacteur: Jade Rosenbaum
    Jade Rosenbaum
  • 30 août
  • 2 min de lecture


ree

Dans notre monde, la sexualité est souvent comprise uniquement par les centres inférieurs du corps ; pourtant, au-delà d'une pratique, il s'agit avant tout d'une force.

Une force si puissante qu'elle peut créer la vie. C'est ainsi que, lorsqu'on parle de cette force sexuelle, on évoque aussi la force vitale, la force de vie.


L'Inde est un pays très relié au centre de l'énergie créatrice, dite sexuelle, que l'on présente sous la couleur orange.

Ce n'est pas un hasard si cette couleur est si prédominante sur cette terre.


En Inde, de nombreux temples ont des représentations de positions d'ordre sexuel sur les façades ou en statues.

Il y a aussi ce fameux livre, connu du monde entier : le Kâmasûtra, qui répertorie de multiples positions sexuelles demandant beaucoup de souplesse et de contorsions.

Mais de nos jours, ces représentations sont souvent comprises et interprétées uniquement depuis un prisme matérialiste et identitaire.

On observe comment le Kâmasûtra est interprété en Occident : c'est devenu un livre banal, dit de pratique sexuelle, à performer chez soi, que l'on retrouve autant au rayon de la Fnac que dans un sex-shop de gare.

ree

Pourtant, le Kâmasûtra, cet art, n'a pas pour but la performance ou une quête de jouissance égotique et exotique.

Le Kâmasûtra vient du sanskrit कामसूत्र, composé de काम Kama, « le désir », et de सूत्र sūtra, « l’aphorisme », signifiant ainsi « les aphorismes du désir ».

Un aphorisme est une phrase concise qui résume un principe ou une idé avec une portée philosophique ou morale, à la source c'est une expression par le symbolisme avec des mots.


Les positions représentées dans l'ouvrage ne sont pas, comme on pourrait le croire, un mode d'emploi à appliquer physiquement.

Il s'agit d'un art, un art symbolique. En effet, chaque position est un symbole qui traduit un mouvement.

Tout cela a une portée initiatique pour initier l'être humain, homme ou femme, à connecter par la vue à la position qui est un symbole, et ainsi harmoniser le courant d'énergie féminine et masculine qui l'anime, afin de faire circuler en lui un courant d'enseignement.


L'initiation du Kâmasûtra est une invitation à faire circuler nos courants internes de polarité complémentaire, à s'initier à des postures intérieures, comme une danse entre ces deux courants qui nous composent, permettant ainsi la circulation de la manne divine, porteuse en elle de courants informationnels pour une mise à jour de l'être.


On observe en parallèle, comment en Occident, notamment, l'humain s'est enfermé en surface de ces enseignements et s'emprisonne lui-même dans une course à la performance et à la dissociation de l'être.

Et l'on notera que c'est la même chose pour la pratique du yoga, qui, là encore, est un appel avant tout à une posture intérieure de l'être, et non uniquement extérieure.

ree

Le Kâmasûtra est donc une pratique initiatique qui invite à percevoir les représentations sexuelles comme vecteurs de conscience, pour reconnaître en nous l'union de nos courants féminin et masculin, et, par cette union, délivrer le "Sutra".

Cela permet de rétablir le courant lorsque nos polarités sont trop dissociées et permettre leur réunification, leur mariage en la présence divine.


Jade Rosenbaum

 
 
 

Commentaires


  • Youtube
  • alt.text.label.Instagram
vecteezy_fresh-pink-rose-isolated-on-transparent-background_47833201.png

© 2022 par
Jade Rosenbaum.
Créé avec Wix.com

bottom of page