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D'un Dieu vengeur à un Dieu d'Amour

  • Photo du rédacteur: Jade Rosenbaum
    Jade Rosenbaum
  • 5 avr.
  • 5 min de lecture


Qu'est-ce qui fait qu'on soit passé d'un Dieu "vengeur" à un Dieu d'Amour ?


Car au fil de l'histoire, on observe que Dieu a beaucoup été craint pour sa colère envers les hommes, comme main punitive voire vengeresse.

Que ce soit au temps de Zeus avec sa foudre ou lors du rappel du Dieu unique avec Moïse, la crainte de Dieu planait sur la terre.

Puis Jésus est venu actualiser les consciences et rappeler que le Dieu craint est un Dieu d'Amour, un Père Céleste là pour nous nourrir de ses rayons d'Amour et nous accompagner dans notre déploiement. Pourtant, malheureusement, ce rappel est vite rentré dans une oreille pour se trouver déformé de nouveau dans le christianisme avec un Dieu de châtiment, un Dieu auprès duquel on doit racheter sans cesse ses fautes. Et voilà que nous sommes retombés dans cet écueil d'un Dieu sévère, punisseur et qui condamne.

Si bien que l'Apocalypse a complètement été détournée de son sens initial, celui des révélations de l'être à châtiment terrestre pour l'Homme.

Mais que s'est-il passé ? Pourquoi l'humain retombe-t-il toujours dans cet écueil ? Dans cette compréhension inversée qui l'éloigne de la vérité de Dieu et donc de sa propre vérité.


Pour comprendre, il faut voir notre humanité sur un chemin de conscience, d'élévation, semblable à un enfant élevé par ses parents.

Un enfant est élevé au sens figuré comme au sens littéral, puisque le parent accompagne l'enfant à passer de quatre pattes à sa verticalité sur ses deux pieds.

L'humanité poursuit tout un chemin de conscience dans le sens de l'élévation.

Ce chemin débute comme une graine que l'on met en terre, bien enlisé dans la matière pour qu'elle y déploie ses racines, se familiarise et s'harmonise avec sa dimension matérielle et ses lois. C'est notamment ce que marquent les ères du Taureau puis du Bélier, un rapport direct à la terre.

Puis, la conscience de l'humanité, comme la graine qui a germé et pris racine, se déploie dans son ascension verticale vers une dimension plus aérienne.

On entre alors dans l'ère du Poisson, soit l'ère des eaux de la psyché. Puis actuellement, on purifie et on vide les eaux de la psyché pour entrer dans l'ère du Verseau, l'ère de l'éther. Car la jarre du Verseau, qui verse les eaux, est la jarre vide, symbole de ce Graal, cette coupe où le vide est en fait plein, et où se révèle la connaissance de l'être au-delà de la matière.

Et ainsi, l'humanité se dirige telle une fleur déjà programmée en graine sous terre vers son éclosion, vers l'ouverture de son parfum, de son essence. Vers cette connaissance de soi au-delà de la matière à laquelle elle s'était identifiée, fut un temps. Voilà le chemin de conscience pour lequel l'humanité présente est programmée, au-delà même de la conscience qu'elle a d'elle-même.


Et pour permettre cette élévation dans le courant de Vie, il a fallu accompagner, rappeler les lois de l'harmonie à cette humanité pour qu'elle en soit la gardienne et en soit responsable. C'est donc ainsi que de grands maîtres, enseignants, prophètes et avatars sont venus rappeler les lois universelles de l'harmonie divine pour se déployer, comme ce fut le cas avec les dix commandements transmis par Moïse.

Sauf que voilà, une humanité qui s'élève, c'est comme élever un enfant. À son plus jeune âge, quand il apprivoise la matière pour éviter les accidents mortels, on met un cadre, on énonce des règles et surtout on dit NON. Tout cela afin de maintenir votre enfant en vie et qu'il puisse assimiler et développer son propre discernement.

Sauf qu'un enfant voudra tester les limites et parfois n'en faire qu'à sa tête, par exemple aller jouer sur la route alors qu'il y a des voitures.

Là, vous dites NON, et parfois il faut le répéter plusieurs fois pour qu'il comprenne que la situation est dangereuse pour lui et pour les autres.

Mais voilà, l'enfant peut percevoir ce NON comme allant à l'encontre de sa liberté et vous passez pour le parent punitif et contraignant.


C'est pour cela que Dieu est souvent perçu par les hommes comme punitif et non comme un Dieu d'amour. Car on est passé d'une conscience d'enfant à celle d'adolescent, alors autant dire que les lois sont encore d'avantage perçues comme punitives plutôt que comme un témoignage d'Amour.

C'est pour cela que beaucoup de personnes rejettent l'idée de Dieu sans en comprendre l'essence, c'est-à-dire l'essence d'amour qui est et qui est en eux.

Beaucoup vont aussi percevoir Dieu comme punitif ou vengeur, car ils ne comprennent pas le principe de cause et effet, de récolter ce que l'on sème.

Dans cette loi fondamentale qu'est la loi de rétribution, beaucoup perçoivent de l'injustice alors qu'au contraire, c'est la première loi pour enseigner et faire reconnaître que l'essence de Dieu est en nous. Et c'est parce que nous sommes cette essence que nous sommes responsables de nos actes et que tout acte à contre-courant appelle automatiquement au retour à l'harmonie et invite l'être responsable de justement se responsabiliser en Dieu pour réparer depuis la vérité d'amour qui l'habite.


On ne répare pas une faute comme si c'était une punition à subir, mais on répare une faute pour prendre conscience que nous sommes le principe divin en action, qui peut et a le devoir de servir l'harmonie et donc de réparer par la mise en lumière et l'amour. L'humanité découvre tout juste actuellement cette loi de rétribution, notamment avec la prise de conscience qu'elle fait partie d'un écosystème dont elle est un des maillons et dont elle doit respecter l'harmonie pour vivre avec.

L'humanité prend conscience que chacun est responsable de l'harmonie terrestre et que son influence a un impact sur des dimensions bien plus vastes, ce qu'elle croyait être une punition n'est en fait que le résultat pour enfin prendre en charge et pour agir par sa conscience et ne plus agir dans l'inconscience.


L'humanité est dans ce passage de conscience entre l'adolescence et jeune adulte, cette période où l'on prend enfin confiance dans sa capacité de discernement, de revenir dans le centre en son cœur et d'être enfin responsable. Ce passage est délicat mais révélateur.

En effet, il lui est enfin révélé que ce qu'elle percevait comme des lois contraignantes pour son libre arbitre, pour son petit moi, étaient en fait des lois d'Amour, là pour l'aider à ne pas aller dans l'involution.

Et Dieu se révèle ainsi comme l'intelligence d'Amour qui est et qui est la vérité de notre nature.

Comme lorsque l'on grandit et que l'on comprend enfin tous les NON et règles que l'on a eus enfant, et bien avant on voyait cela comme punitifs, alors qu'adulte on comprend tout l'amour et la bienveillance qu'il y avait derrière ce cadre et ces NON.


Les lois universelles sont essentielles pour maintenir l'harmonie divine, comme le code de la route est essentiel pour maintenir l'harmonie de circulation sur la route.

L'humain qui croit que la liberté c'est n'en faire qu'à sa tête et qu'à ses envies comprend que la liberté est surtout la libre circulation, la fluidité de circulation du courant de la vie vers son élévation.

L'anarchisme, dans son sens initial et noble est justement le rejet de toutes les lois qui vont à l'encontre de la nature humaine et qui cherchaient à la garder prisonnière de sa conscience matérialiste, et en abolissant toutes les lois "sécuritaires", alors se révèlent par nature les vraies lois ontologiques de l'homme inscrites dans sa propre nature qui coulent de source. Car par nature, et cela est inscrit par le mouvement de déploiement de la nature sur terre et dans les astres, tout est soumis à la loi divine qui est une loi d'Amour.

Jade Rosenbaum

 
 
 

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