Communiquer avec Dieu :L'UNtimité avec la présence divine
- Jade Rosenbaum
- 4 nov.
- 2 min de lecture

Un des écueils les plus répandus dans la relation à Dieu est une communication voilée par une soi-disant bienséance que l'on peut nommer "pudibonderie", qui est en réalité néfaste.
Je vous explique : beaucoup pensent que communiquer avec la présence divine demande de se présenter sous son meilleur jour, tel le bon élève qui veut se faire valoir pour attirer à lui les bonnes grâces. C'est là où le piège se referme.
Car l'Éternel souhaite que l'on s'offre, que l'on se donne entier, que l'on se mette à nu en lui révélant tout ce qui se niche dans l'inconscient.
Que l'on puisse le déposer en Dieu afin de le dilater dans le champ de l'unité.
Il est important de révéler à l'éternel, en soi, nos parts d'ombre, de lui confier, lui indiquer là où est logé le "monstre".
Il est nécessaire de lui donner accès à ces espaces nécrosés pour que la lumière/l'amour fasse son œuvre.
Je vais vous donner une image très parlante à travers la scène, lors d'une représentation.
Celui qui est dans le syndrome du bon élève face à Dieu, c'est celui qui, lors du spectacle, place Dieu en tant que spectateur à impressionner, en lui montrant tout ce qu'il a appris de génial, tout ce qu'il connaît. Il performe face à Dieu, mais il ne lui montre que la façade.
Celui qui crée une vraie intimité avec la présence divine, c'est celui qui, lors du spectacle, invite Dieu à venir descendre dans les coulisses, de l'autre côté de la représentation.
C'est là où le lien intime réel se crée, dans cette mise à nu totale, dans la confidence du stress, de la peur, des doutes, de tout ce qui nous travaille à l'intérieur, de tous ces démons qui nous tiraillent.
Dieu ne se situe pas en spectateur, en juge que l'on chercherait à impressionner depuis la scène, mais sa présence se trouve de l'autre côté, dans les coulisses de l'être.
C'est dans cet espace intérieur, là où l'inconscient s'exprime, que nous sommes appelés à communiquer et d'autant plus avec la grande intelligence divine.

Et à la fin de la représentation, on remercie cette présence, qui est en fait ce que nous sommes, qui a su nous enseigner, nous rassurer, nous rappeler à nous-mêmes afin de monter sur la scène et présenter au monde toutes les bénédictions reçues en coulisses.
Oser présenter à Dieu ces parts de nous non aimables, disharmonieuses, voire monstrueuses, car c'est en les présentant à la lumière de la conscience qu'elles seront amenées à se dilater, car au final, ce n'étaient que des ombres, des chimères éphémères.
Jade Rosenbaum






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