Communication intérieure: Se mettre à nu devant Dieu.

Comment retrouver la clarté intérieure ? Comment entendre "LA PETITE VOIX" en soi ? Comment communiquer avec la grande intelligence divine ?

Oser se mettre à nu devant et en Dieu, tel est le premier et ultime conseil que je souhaite vous transmettre.

Oui, beaucoup se confessent, parlent, demandent et même, bien souvent, ordonnent à Dieu, mais pourtant, la plupart du temps, cela semble sans effet, car la timidité, la pudeur, la honte aussi, tracent un voile de séparation entre soi et le divin.

Dans notre monde matériel, on conseille de se confier à un journal intime pour y déposer nos pensées, nos émotions, nos réflexions, et bien, ce sanctuaire de papier existe et appelle à être reconnu et employé dans notre relation verticale en Dieu.

Journal intime, c'est faire le jour en Al=en Dieu, faire jour en l'UNtime.

La relation en Dieu est une relation d'intimité qui demande de lever le voile.

Ce n'est pas un hasard si la mariée avance voilée vers l'autel, au chœur de l'église, et qu'au moment précédant l'union, le voile est levé pour embrasser, s'unir.

Puis, les mariés scellent leur union par la lune de miel, par la mise à nu totale en Dieu.

C'est exactement ce que nous sommes appelés à vivre dans notre union quotidienne avec le grand principe divin en nous, une levée de voile, une mise à nu qui permet l'union totale jusqu'à l'enfantement de soi.

La nudité, la vraie, et non pas celle performée par l'industrie pornographique, reste tabou, pourtant l'éternel, pour nous sacré, demande cette mise à nu sans gêne, car sinon on voile dans l'inconscient, on opacifie, et c'est ainsi que l'on se fait parasiter, posséder.

Cette mise à nu de la conscience est la même que celle vécue autrefois lors du sacre du roi en France, lorsque celui-ci était oint complètement par l'onction divine.

Lorsqu'on lève le voile et que l'on remet tout à Dieu, même ce qui nous semble le plus honteux, le plus condamnable, le plus détestable, alors on se déleste, on se pèle afin de n'être plus que l'enfant divin en ses bras et de sentir le noyau la présence se révéler comme notre vérité initiale, immuable. Jade Rosenbaum