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Les perles de sagesse, mémoire des anciennes civilisations. "La petite Sirène" le conte.

  • Photo du rédacteur: Jade Rosenbaum
    Jade Rosenbaum
  • 4 mai
  • 4 min de lecture



Les perles, voici un élément très présent dans le conte de "La Petite Sirène" que je souhaite mettre à jour dans ce partage.

Dès le début du conte, Andersen nous décrit le Royaume des profondeurs où vit la Petite Sirène (qui est l'analogie de la profondeur de notre intériorité), et en dedans, il est décrit un palais qu'elle habite avec sa famille.

Voici ce qui est notamment présent dans la description du palais : "Chacun de ces coquillages renferme des perles brillantes dont la moindre ferait honneur à la couronne d’une reine."

On a déjà là un enseignement, un mouvement qui sera traduit d'une autre manière un peu plus loin dans l'histoire, lorsque la Petite Sirène, pour ses 15 ans, montera à la surface pour la première fois. Elle se devra de porter "sur ses cheveux une couronne de lis blancs dont chaque feuille était la moitié d’une perle ; puis [...] attacher à la queue [...] huit grandes huîtres".


Ces deux phrases nous expliquent que les perles sont ce que l’on appelle les perles de sagesse, que l'on enregistre dans notre conscience, et dont notre royaume intérieur est le gardien.

Lorsque l’on reste trop à la surface de soi, on n’a plus accès à ces perles qui sont logées dans la profondeur de notre être, comme lorsque la Petite Sirène se laisse séduire par le monde de la matière, au point de sacrifier sa queue qui lui permettait de naviguer dans les eaux de la psyché, ainsi que sa voix.

La Petite Sirène représente ce mouvement de conscience de notre dimension féminine, appelée à plonger en soi pour aller récupérer l’héritage de la mémoire universelle et la faire émerger sur le plan conscient.


Les perles sont façonnées dans la mer, dans des huîtres. La mer est la mémoire vivante, vibrante, celle qui sauvegarde et préserve les vestiges des temps anciens.

La mer, c’est la mémoire de l’eau, cette même eau qui nous habite et qui garde la trace des vestiges engloutis dans notre inconscient.

L’huître est l’écrin matériel où se développe la perle ; elle est l’analogie de ce coffre-fort où l’on a placé nos trésors d’enseignements à travers l’expérience de la vie, de nos vies, au cours des cycles d’évolution des différentes civilisations.

Les huîtres, au niveau de la queue, sont encore fermées dans leur secret, puis leur trésor est mis à jour au niveau de la couronne de la Petite Sirène, accompagnée de lys.

La couronne marque l’héritage, la remontée de l’hérédité de sang royal, la filiation au sang bleu des ensemenceurs célestes.


La couronne est l’ouverture du chakra couronne, qui ouvre en nous l’héritage de la mémoire dans sa dimension éthérique et non plus matérielle.

Le fait de remonter à la surface avec cette couronne indique que nous sommes nous-mêmes appelés à faire ce mouvement en nous, ce passage entre notre inconscient et le plan conscient.

C’est la grande réminiscence, la grande résurgence qui est à l’œuvre actuellement, à travers nous.



On peut visualiser chaque cycle d’évolution d’une humanité comme une perle de conscience dont nous sommes les gardiens, nous sommes le fil d’or, la filiation qui porte et rassemble ces perles. Et dans chaque perle de civilisation, se trouve en son sein encore d’autres perles, celles des mémoires des ères zodiacales qui gouvernent l’évolution de ces civilisations.


La Petite Sirène, en tant qu’ondine, analogie même du mouvement, est ce fil, ce mouvement qui traverse les âges pour en garder l’empreinte, la richesse intérieure, tout en épurant la tentation matérialiste de la glorification extérieure.

C’est ce qu’elle apprend lorsqu’elle renonce à ses désirs personnels du prince (de la matière) pour se fondre dans l’écume.

Ainsi, c’est la grande épuration des attaches, de la personnalité qui s’accrochait aux vestiges des temps anciens, souvent pour la gloire de l’égo.

Là, elle accepte de se fondre dans l’unité des cieux intérieurs et est ainsi récupérée par les Filles de l’Air, qui lui expliquent qu’à présent "tu es sortie victorieuse de tes épreuves, tu t’es élevée jusqu’au monde des esprits de l’air", elle entre dans l’état de conscience de l’ère du Verseau.


Car "la Petite Sirène, élevant ses bras vers le ciel, versa des larmes pour la première fois" ; c’est-à-dire qu’elle a passé l’initiation, transmutant de l’ère du Poisson, plongée dans les eaux de la psyché, à l’ère du Verseau, où elle verse les eaux et entre dans le plan conscient de l’éther, de l’éternité.


Ainsi, les perles sont la mémoire que l’on porte en nous pour les accueillir sur le plan conscient et réactiver leur enseignement, selon une dimension subtile, éthérique, et non pas émotionnelle, ou dans une démarche ostentatoire de matérialisme spirituel.


Jade Rosenbaum


Pour explorer le sujet en profondeur clique ci dessous:


Pour aller plus loin sur le Passage de l'ère du Poisson à l'ère du Verseau:



 
 
 

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