L’occultation du couple divin Marie-Madeleine et Yeshua/ Jésus-Christ
- Jade Rosenbaum
- 24 août
- 5 min de lecture

L’occultation de fait, de vérité au fil de l’histoire n’est pas une machination, une manipulation pour garder l’humain dans l’ignorance, mais plutôt une protection divine visant à respecter le niveau de conscience de l’humanité, en accord avec ce qu’elle est prête à accueillir ou non.
Le couple Marie-Madeleine et Yeshua/Jesus n’a pas échappé à ce sceau de protection de mise sous silence.
Et cela non pas pour nourrir l’ignorance des gens, mais parce que le niveau de conscience de l’humanité n’était pas encore prêt et commence tout juste à l’être pour intégrer cette information.
Cette "dissimulation" a été une nécessité jusqu’à ce jour et constitue un acte d’Amour initiateur orchestré par le plan Div’UN .
Le niveau de conscience de l’humanité reste encore très empreint et limité dans les centres inférieurs, dans une réciprocité au monde très matérialiste, très attaché à la forme, nourrissant ainsi la dualité sur le plan horizontal.
Un autre niveau de conscience se réouvre peu à peu collectivement, celui d’une dimension beaucoup plus énergétique, reliée à des plans plus subtils.
Malheureusement, l’humain a tendance à traduire ces plans depuis une perspective matérialiste et sensationnaliste, empreinte d’une grosse charge émotionnelle.
Ainsi, même si l’humain s’ouvre à une autre réalité, levant le voile sur certaines vérités, il opacifie tout cela en redescendant l’information dans la forme, dans l’émotion, et en obstruant lui-même la Vérité.
Il l’étouffe de son propre chef par l’ignorance qu’il nourrit dans l’assimilation de la spiritualité à quelque chose de sensationnel, alors qu’il lui est demandé de mourir de cet attachement afin de remonter l’information vers les centres supérieurs, éthérés.
Lorsque l’on dévoile l’union de Marie-Madeleine et Yeshua, beaucoup nourrissent la compréhension de leur couple selon le niveau de compréhension qu’ils ont du couple humain actuel.
Il se crée alors un phénomène de romantisation qui porte préjudice au vrai sens initiatique de ce couple qui est avant tout l’Union divine en Dieu.
D’ailleurs, il serait plus juste, pour respecter le sens initiatique de leur union, de parler du couple Marie-Madeleine & Yeshua-Christ, car c’est ce dont ils sont venus témoigner en tant qu’époux et épouse.
Il ne s’agit pas d’un romantisme tourné l’un vers l’autre, mais de la voie initiatique consistant à embrasser, à s’unir à la présence du Christ en soi, et ainsi devenir l’épouse de Dieu pour servir le plan de la Volonté Supérieure.
C’est une union tournée vers et au service de Dieu, et non pas dictée par des désirs, des émotions, des attentes ou des commodités liés à une réciprocité personnifiée.
Ici, la notion de couple implique de faire migrer cette compréhension au niveau de la clarté de l’Esprit, via le chakra couronne, dans cette reliance directe à Dieu.
Ainsi, leur union a été mise sous silence pour que chacun, sur cette voie initiatique, meure d’abord de ses attentes relationnelles et amoureuses limitées, qu’il pourrait projeter uniquement sur le plan horizontal, afin d’intégrer cette union dans un rapport d’unité en soi, en Dieu.
C’est un appel à la verticalité de l’être, à cette flamme divine et sacrée qui élève le feu de la passion vers les cieux, plutôt que de dilapider cette force à l’extérieur.
Aujourd’hui, leur couple refait surface, et lorsque je vois les représentations artistiques, notamment celles proposées sur Pinterest, je comprends plus que jamais pourquoi cela a dû rester occulté pour permettre à chacun de vivre ce chemin initiatique en soi au-delà de la forme.
Ces représentations très premier degré nous amènent à voir, à conscientiser cette ignorance que nous portons du couple divin, car la plupart des propositions actuelles en font un couple libidineux, romantisé à souhait, où les protagonistes sont tournés uniquement l’un vers l’autre pour satisfaire leurs petits désirs.
Ces images, nourrissant les fantasmes inférieurs, ne poseraient pas problème si les spectateurs étaient initiés à percevoir au-delà de la forme, et si ces œuvres étaient perçues comme un appel à embrasser la présence du Christ en soi.
Il s’agirait alors de voir Yeshua, non pas comme un objet de fantasme 2.0, mais comme une présence à laquelle s’unir intérieurement.
Les peintres d’autrefois, beaucoup plus classiques, traduisaient avec plus de justesse l’initiation incarnée et témoignée par ce couple divin dans le sens initiatique.
Par exemple, de nombreuses œuvres représentent la Crucifixion avec Yeshua sur la croix, crucifié, les bras ouverts et le regard porté vers le ciel, tandis qu’en bas, Marie-Madeleine, à genoux, presque recroquevillée, pose sa tête et caresse de ses cheveux les pieds du Christ.
Son regard est souvent tourné vers la terre, avec, selon les œuvres, un calice posé à ses côtés ou à ses pieds.
Cette œuvre n’a rien de romantique et n’a pas vocation à nourrir un quelconque fantasme ou autre projection.
Pourtant, elle porte le message d’Amour, le message initiatique que ce couple divin est venu transmettre : oui, une représentation de l’amour avec un grand A, ouvrant les portes de l’enseignement et de la connaissance pour sortir de l’ignorance.

Cette représentation de l’union nous invite à mourir à nos attaches extérieures, aux sens qui nous emprisonnent dans la matérialité horizontale.
L’union du couple sacré ne peut se réaliser dans l’horizontalité, à partir des sens physiques, de l’attachement, de la dépendance, qui ne sont que des illusions.
Il faut laisser mourir celles-ci sur la croix pour épouser le plan vertical des retrouvailles intérieures en Dieu.
Marie-Madeleine est l’initiée qui vit l’étape du grand retournement, celle de l’union avec la présence du Christ, non pas dans une réciprocité extérieure de chair, mais dans l’union charnelle intérieure.
La crucifixion sur le mont Golgotha, c’est-à-dire le mont du Crâne, est une initiation permettant d’élever cette union vers le centre supérieur du crâne, de la couronne.
La mort des attachements aux centres inférieurs permet de les sublimer en les faisant renaître au niveau du centre coronal, dans cette ouverture supérieure en l’éther, l’éther-nité.
L’initié doit mourir de sa compréhension terrestre très limitée du couple, car celle-ci est appelée à être éclairée par la lumière de l’Esprit en Dieu.
Dans cette scène de la crucifixion, Marie-Madeleine, en bas de la croix, n’est pas un être séparé de Yeshua, qui lui serait sur la croix, mais tout cela dessine le fil d’un seul et même grand principe divin, personnifié à travers deux protagonistes afin de mettre en lumière les courants d’enseignement que ce grand principe comporte.
Ici, Marie-Madeleine, aux pieds du Christ, est une émanation de son intériorité, de ce féminin qui doit s’unir dans la grotte sacrée à la présence du Christ pour enfanter le monde, d’où le fait que son regard ne soit pas tourné vers Jésus, mais vers la terre, pour rappeler à chacun sa royauté intérieure.

D’ailleurs, dans la plupart des anciennes représentations picturales, il est très rare d’observer leur regard tourné l’un vers l’autre.
Au contraire, chacun offre son regard dans une direction opposée, témoignant de la vocation de cette union divine : n’être pas là pour satisfaire des désirs personnels, mais pour offrir cette union d’Amour en Christ à l’ensemble du monde, dans un regard, un amour épousant le mouvement de rayonnement du créateur vers la création.
Ainsi, la notion de couple, à travers cette union, doit être intégrée à un niveau supérieur, dans une compréhension éclairée, étant là pour servir le plan divin et non la volonté personnelle du petit moi.
Désormais, lorsque vous verrez des représentations de Marie-Madeleine et Yeshua-Christ, vous pourrez en élever la lecture et rendre grâce à cette union divine au cœur de votre royaume.
Jade Rosenbaum






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